ICare
ICare, c'est le passage de l'intérieur vers l'extérieur, d'une étape vers un autre monde: soi.
Icare, autrement écrit ici ICare, I Care, en anglais, "je fais attention"...
La souffrance de l'enfermement et l'exaltation de l'ouverture sur le monde.
Icare est la partie passionnée, excessive de nous-même, cette partie qui nous emmène dans des élans irréfléchis avec le risque d'échouer dans nos décisions.
Mais Icare, c'est aussi la jeunesse, la fougue, celle qui nous emmène vers des expériences nouvelles, des découvertes, des prises de risque. S'élancer en tant qu'Icare, c'est s'extraire de sa condition, tenter un nouveau départ au mépris des recommandations de son entourage ou encore de la société.
Si Icare est souvent associé à la chute, il est, pour moi, celui qui essaie avec passion. Qui ose.
Doit-on penser que par son échec, nous ne devons pas essayer?
Icare, c'est aussi l'enfant, encadré, protégé par ses parents, qui rêve d'émancipation. Choisir sa propre voie, au risque de déplaire ou de faire peur à sa famille. Mais la famille est aussi le filet, celle qui peut garantir une chute en douceur.
La mort d'Icare n'est qu'un passage.